Loegou en Afrique

C'est la fin!

Ou le début, je préfère dire que c'est le début.

Je suis a côté de la gare dans 24 heures j'arrive a vitoria au pays basque espagnol pour la convention européenne de jonglerie.

Je vais me faire plaisir... pour changer.

Et puis vers le 13 juillet je descends sur barcelone passer quelques jours peut être une semaine voir julie la québécoise et ensuite retour vias au sud de montpellier. Je reste la 2, 3 semaines la bas et vers le 15 aout paris pour préparer la rentrée scolaire en septembre.

Ha oui j'oubliais, je suis nommé dans les haut de seine.

Vous êtes tous invité, vos amis, vos cousins dans mon chez moi que j'ai pas encore.

Vous savez mon emploi du temps, je me rapproche alors plus d'excuse pour passer me voir dans le sud ou a paris. Tout le monde va au moins un fois dans l'année a paris.

Je vous prépare un pti thé a la menthe

Gros bisous et encore merci pour les messages.

PS: J'ai pas finit d'écrire sur le blog pour autant

J'ai pleins de photos a mettre aussi

24 heures à 5 dans la cabine dans transporteur de fruit à découvrir toutes positions possibles pour dormir à 2 dans un lit 1 demi place.... J'ai retrouvé mes sensations de foetus et même du bébé trop serré juste avant l'accouchement.
On s'est même retrouvé a 3 pendant 1 heure.
En plus il fallait se cacher a tous les barrages de police pour éviter au chauffeur de devoir donner de l'argent.

La veille j'ai dormi dans une pseudo tente bricolée par des maçons immigrés du mali et du sénégal.
Et ce "dans" la frontière mauritanienne au milieu du désert.
Drôle d'expérience aussi d'autant que c'est le coeur de tous les trafics.
Mais bizarement tout s'arrête avec la fermeture de la frontière et les rats des instants précédents deviennent des amis...
Faut dire qu'il doit pas y avoir beaucoup de blancs qui squatte la en arrivant a pied.

Mais bon encore des expériences super intéressantes.

Je suis a agadir, un petit gout d'europe.
Je me sens deja chez moi.
Ce soir je vais dormir dans la paradise valley svp...
Dans la maison d'ami rencontré a nouakchott.
Bref je sais pas s'ils sont la mais on verra bien.

En attendant, je m'en vais a la plage, j'ai bien mérité, Na!

Gros bisous
Bonne saint jean aux québécois
Bon anniv Téfou
A très vite

Désolé Je renonce... L'ordi, le site, dieu ou je sais pas qui veut pas que je passe des lignes sur le blog. Bon courage... Je mange du sable... De retour a Nouaktchott après 3 semaines à saint louis au Sénégal. Il fait encore plus chaud qu'en partant et surtout je tombe en pleine tempête de sable. La fête quoi! J'ai aussi retrouvé la petite musique des élections (elles ont été bien sur reportées)... Mes trois semaines au coeur de saint louis ont été une parenthèse sédentaire dans mon voyage. D'abord Toubab (homme blanc en wolof), je suis devenu toutbarbe puis sénégaulois et enfin presque résident. Saint louis est un petit village, tout le monde ce connais c'est incroyable. Tu fais un truc le soir, le lendemain la première personne que tu vois elle te dit: "alors t'as bien dansé hier..." Alors qu'il était même pas la. Imaginez l'horreur pour moi qui aime bien être incognito!!! Arrivé en plein festival de jazz, je me suis très vite intégré. J'avais aussi des contacts avant de venir. Et j'ai décidé de combattre le 1er sentiments qui m'a pas donné vraiment envie de rester. Après le calme de la mauritanie, j'ai vu un vrai changement au sénégal. Les vendeurs de toute sorte finissent par te connaître si tu restes un petit peu. Au final, je ne regrette pas d'être resté. J'ai fait pas mal de chose. J'ai jonglé entre visite de la ville, vélo, bénévolat dans une association pour la journée de l'enfant africain, soirée avec les expats. Attention j'ai même rencontré un ancien ministre du canada avec des chevilles tellement grosse qu'il peut pas marche, il est obligé d'être en gros pickup. J'ai fréquenté pleins de milieux différents. Le petit business du tourisme de l'extérieur d'abord puis de l'intérieur. Très très intéressant. L'association purement sénégalaise qui galère avec peu d'argent, les moyens du bord et beaucoup d'énergie. L'autre financé par l'occident avec des meilleurs conditions des meilleurs méthodes, en tout cas plus occidentales. J'avais pleins de questions, j'en ai encore plus. Mais j'ai Vu un peu maintenant. Beaucoup de questions encore sur l'impact du blanc, sur le déséquilibre très visible entre toubab et sénégalais. ça se traduit en sentiment d'infériorité ou de supériorité, rarement d'égalité. Et puis tous les récits de gens qui veulent partir en europe, d'autres qui ont risqué leur vie pour et qui ont été renvoyé par le premier avion. Certains veulent a tout pris réessayer prenant exemple sur un cousin qui a soit disant fait fortune dans je sais pas quel coin d'europe. Je les dissuade comme je peux mais c'est mission impossible. Pour quelqu'un qui s'arrête la, l'image du sénégal c'est des gens qui font du business, ne pense qu'à faire fortune et veulent tous partir en europe. Sauf que je suis blanc et que tous les gens qui viennent vers moi en premier dans le rue ou traine dans les endroits que je fréquente parfois (bars, plage) sont une sélection de ces sénégalais toubabisé,s qui flambent la tournée dans les bars, espèrent trouver une blanche qui leur paieras quelques restos. Ca durera 1 semaine 2 semaine, un mois. Il faut faire le tri dans tout ça. Ne jamais oublié qu'il y a des gens cool partout. J'en ai trouvé. Mais voila, Le sénégal c'est pas ça, ou pas que ça. J'ai rencontré pleins de gens qui veulent construire le sénégal, rester pour agir. Il ne comprennent pas pourquoi les autres veulent partir dépenser leur énergie à rien, parfois même mourir, pour faire tourner l'économie de leur parasite. Les occidentaux affaiblissent les pays et imposent leurs règles et sont en parti responsable de leur malheur. En finir avec ces vieux démons, ne plus regarder derrière, construire l'avenir. Vraiment difficile a faire entendre parfois. C'est mon analyse de 3 semaines. Ca vaut ce que ca vaut... Je n'irais pas plus loin que Saint Louis. Le maroc est grands et je n'y ai passé que 2 semaines à l'aller. Il y a un grand festival de musique du monde a essaouira dans quelques jours. J'espère que la tempête de sable me laissera partir rapidement. Je n'ai pas envie de braver le désert, les fenêtres fermées à 50km heures en espérant qu'il n'y ai pas de chameaux caché derrière le sable. En afrique les galères arrivent très bien déjà seules, pas besoin de les provoquer... Pour les photos c'était vraiment pas possible au sénégal. Quand j'arrive a voir mes mails je suis content. Et puis mon appareil m'a lâché maintenant. Alors on se fera une séance visionnage a mon retour. Gros bisous à tous J'ai hâte de revenir. Peut être dans 3 semaines en espagne. Si y a des motivés pour se faire une ptite virée en stop en espagne, dormir dans des grottes, se baigner, pêcher et dormir au bord de la plage Les vacances quoi.

Les visas sont la!
En route vers la mauritanie avec une italienne et un sénégalais immigré en Italie.
Vla l'équipe!
On met Madame au volant. Les policiers qui normalement réclament des cadeaux (parfois tous les 50km) ne nous demandent rien ou presque.
Le désert encore et toujours.
Est ce la chaleur qui me fait voir des formes féminines à la places des dunes? Des mirages?
Non, ces dunes aux formes parfaites sont bien réelles. Elles sont magnifiques.
Tantôt blanches, tantôt ocre, presque rouge parfois. La Mauritanie est réputée pour cela.

Prise entre le maghreb et l'Afrique noire, au milieu du désert, terres des maures, la Mauritanie que je découvre à Nouaktchott a des airs de fin du monde.

La Mauritanie est un pays peu stable. Le dernier coup d'état a mis le général Aziz, chef des armées, au pouvoir. La communauté internationale ne reconnait pas sa légitimité et pousse celui-ci à organiser des élections " démocratiques".

Le 6 juin prochain, sauf report (au moment ou je mes en ligne ce post l'élection a été reportée; prévisible...), le général Aziz sera élu. Cela ne fait aucun doute compte tenu de la propagande qu'il met en place.
Habituellement tranquille, la capitale s'enflamme chaque soir au rythme des concerts vantant les mérites du général.
La même musique lancinante m'agresse de plus en plus les oreilles.
Les concerts durent jusqu'à 2h du matin tous les soirs et finissent en musique psychédélique de mauvais gout.
De quoi faire des cauchemar pour ceux qui arrivent à dormir.

Même dans les villages membres du parti distribuent des Tee shirts "je vote Aziz".
Il est cool Aziz...!
Et je ne vois que la parti immergée de l'iceberg.
Il y a certainement des fraudes électorales, des pressions, des faux électeurs.
Il y en a bien eu en France et aux USA alors en Mauritanie...

Le quotidien de l'Afrique quoi.

Les quelques jours que je passent à Nouaktchott me donnent aussi un avant quoi des arnaques à la Sénégalaise que je découvrirai plus quotidiennement plus tard.

Un type me dit qu'il vient d'avoir un enfant et qu'il doit donner quelque chose à un étranger (parole de marabou qu'il dit). Il a l'air sympa, je refuse mais il insiste. Il réussit à m'apitoyer alors j'accepte ces 2 colliers et son bracelet.
Je pars, il me rappelle et me dit:"au fait, il faut que l'étranger me donne un peu d'argent en échange".
Bracelet au poignet et collier au coup, je suis pris au piège.
Je lui donne un billet pour qu'il se barre.
Déçu, très déçu, dégouté même.
C'est triste de devoir être sur ces gardes.
Comme faire confiance aux gens qui voudront me rendre service maintenant.
C'est tout un art.

Nous arrivons a Dakhla (prononcez darla), ville essentiellement constituée de pêcheurs et de militaires (ba oui faut protéger le désert des rebelles saharaouis).
Dakhla est située à 300km au nord de la frontière mauritanienne.
C'est ici que j'apprends que les mauritaniens ont décidé de ne plus donner de visa à la frontière et ce depuis 4 jours sans prévenir.
Il faut remonter à Rabat, 2000km plus haut, pour le prendre à l'ambassade.
Un groupe de touriste s'est dèjà cotisé pour envoyer quelqu'un en avion avec tous les passeports.
Ne sachant ni le temps, ni la raison de cette interruption nous décidons de faire pareil.
Cela me laisse 3-4 jours pour découvrir cet endroit.

Dakhla est situé sur une langue de sable de 40km, au milieu du désert.
Mais au fait à quoi ça ressemble le désert.
Pour le moment, c'est plat, rocailleux, très venteux.
Quelques chameaux habillent le paysages, quelques arbres aussi.
Ca ressemble davantage aux images que j'ai de la savane kényane qu'au désert dunaire. Les dunes existent bien sur dans le Sahara mais elles n'en sont qu'un visage.

A Dakhla la sable blanc donne une impression de pureté. Je suis sur la plage des magasines. J'aperçois déjà une aile de Kitesurf.
Plusieurs centres de kite se sont installées dans la baie.
L'endroit est idéal. Peu d'eau, toujours du vent, du sable partout pour amortir les chutes.
Un forfait tout compris. Ca donne l'impression que les blancs ont pris un bout du désert pour en faire leur terrain de jeu.
Pour moi qui vit dans l'envers du décor, ça fait bizarre...

A Dakhla la vie semble quand même tranquille.
Le poisson est abondant. Les pêches ont des allures de pêches miraculeuses à mes yeux.
J'ai rencontré quelques pêcheurs mais je n'ai pas eu le temps de m'essayer.
Ils pêchent la courbine. C'est un énorme poisson (jusque 50kg). Sa chair ressemble à celle du thon, un régal!

La route reprends avec le sage sénégalais qui devient de plus en plus illisible.

Parfois il est adorable, aux petits soins avec moi et parfois il s'énerve pour rien et vient s'excuser le lendemain.

En ce qui concerne sa conduite, je n'ai pas trop confiance à son code marabou qui consiste en 2 principes:

-bien tenir son volant

-rouler lentement

Je suis pas certain qu'il ai confiance lui non plus.

Comme il dit:" Tu roules doucement, tu tombes doucement"

Sauf qu'à 40km/h de nuit sur une route à 90 ou tout le monde roule à 100, hé bin marabou il a tort.

Et puis 2000km n'ont pas suffit à lui faire comprendre que la vitesse (du levier de vitesse) s'adapte au régime moteur du véhicule et pas à l'état de la route directement.

Un ami lui a dit: "en montagne tu montes en 2ème alors dès qu'il voit que ça monte il passe la 2ème"

Je vous laisse imaginer...

Je crois que je suis pret a faire la conduite accompagnée.

Je ne suis pas certain que Sam apprécie mes conseils mais bon, tout sage africain qu'il est, il n'a pas toujours réponse à tout.

Je ne me retiens pas de donner mon avis.

Finalement c'est moi qui conduit les 3/4 de la route.

Nous longeons le haut atlas aux cimes enneigés, dormons a tiznit et repartons jusque dakhla.

    Les heures, les jours et les semaines passent.
Et je suis déjà à l'heure africaine.
Tout se fait en prenant son temps.
Je connaissait le proverbe:
"En Afrique tout est possible mais rien n'est facile"
Je l'ai maintenant éprouvé et approuvé. Mais ce n'est que le début.
Le blog n'est pas à jour et ne le sera pas avant 1 bonne semaine.
Mais je ne peux m'empêcher de partager ma joie. En tout cas essayer.

    Les 36 heures de traversée de Sète à Tanger sur le Biladi ("mon pays" en arabe) m'ont permis de faire la connaissance de Sam le sénégalais.
Il a prévu de faire la route de Tanger à Dakar.
Est-ce la magie du destin qui vint me caresser les oreilles et attirer mon attention sur le mot Dakhla? (Ville située sur le trajet vers le Sénégal).
Dans ce fouillis de mots en wolof prononcé par 3 noirs, 2 tables plus loin…

    Il ne faudra pas plus de quelques heures à ma méfiance, aiguisée comme il se doit en voyage, pour abandonner le navire.
Je décide donc de faire au moins la première étape avec mon nouvel ami.
Sam doit faire un petit détour de l'autre côté de l'atlas à environ 600km de Tanger pour voir sa femme (marocaine) et sa fille.

    Nous devions rester 2 nuits, 5 nuit plus tard nous sommes encore la (on change pas une équipe qui gagne…)
Pris au piège du Maroc, j'apprends à connaître Sam, Sage africain dans la quarantaine, homme aux multiples ressources, à la droiture exemplaire.
Il a le coeur sur la main pour celui qui lui ouvrira le sien.

    Tant que je serai avec lui, je n'aurais pas de problème. Il connait bien l'afrique du Maroc au Sénégal.
Il amène une voiture jusqu'au Sénégal pour la revendre et faire un peu d'argent. Il me permet de rentrer, en douceur, directement dans l'"intérieur" du Maroc.

    Nous logeons dans la maison qu'il loue pour sa femme à Errachidia à côté de la mosquée.
Il est en train d'emmenager alors c'est camping dans le salon.
Pour moi ça change pas beaucoup de la tente.
J'ai une pièce pour moi tout seul et je peux même fermer a clé, le grand luxe.

    Visite du souk, hammam, découverte de la belle famille qui squatte toute la journée et n'arrête pas de demander des cadeaux. La pire c'est mama Kabira, la mère de Rachida (la femme de Sam):
"Et les cadeaux, la France il est riche".
Moi je lui rpéond que je suis un mesqui (pauvre en arabe).
Ce qui n'est pas complétement faux.
Sam ne la supporte pas. C'est vrai qu'elle est saoulante.
Heureusement c'est pas comme ça partout au Maroc.

Le 2ème soir, Sam m'emmene chez son ami Ali à 40 km de Errachidia pour porter des cadeaux de la part du frère d'Ali, exilé en france.
Comme il est de coutume dans beaucoup d'endroit, la campagne tranquille contraste avec la ville sauvage.

    li et sa famille sont adorables (et le mot est faible!).
Ils habitent au coeur d'une oasis aux portes de l'Atlas.
La bas, ça ressemble aux montagnes dans le nord de l'Inde.
Je crois que je n'ai jamais vu quelques choses d'aussi beau.
Comme je pensais rester seulement la soirée et pas 3 jours, je n'ai pas pris mon appareil photo.

    J'espère que mes mots laisseront transpirer mes émotions.
Imaginez une plaine de roches orange, rouge surplombé par les hautes montagnes de l'Atlas s'ouvrant telle une faille sismique en une rivière d'immenses arbres.
Les palmiers, les datiers forment un fleuve qui empit la vallée et serpente en suivant l'oued (fleuve asséché certains mois de l'année).
Ici la nature a associé a merveille l'orange, le vert et le bleu.
Je découvre le coin avce l'aide de mon nouvel ami Mohamed que j'aurais certainement l'occasion de recroiser à mon retour.

   

Ali, sa famille et même le reste du village m'on acceuillit comme un frère parce que je suis l'ami d'un ami de l'un des leurs.
Je décrirais plus en détail ces quelques jours quand je trouverais le temps et surtout les mots pour le faire.
Je suis repartit le coeur serré et les yeux mouillées.
Je suis fermement attendu dans ce petit coin de paradis à mon trajet retour.

    Demain je pars pour le Sénégal. Trois jours de voiture et la prochaine étapen, Saint Louis, avec d'autres nouvelles et j'espère le blog a jour.

    Vos messages me touchent beaucoup.
J'attends de vos nouvelles.

Lolo sans vélo mais le moral a bloc!!!

    Il est temps que je reprenne ma solitude.
Ces quelques jours avec Ben ont été très agréables mais mon chemin m’appelle.

On se quitte sur la route d’avignon. Lui bifurque vers Alès plus à l’ouest.
Tout est plus fort en voyage, n’est ce pas ?

Un bon gars ce Ben, allez voir son site et si vous êtes sur sa route proposez lui de l’accueillir vous ne serez pas déçu (les parents : je l’ai invité chez vous, ça pose pas de problème ? ;) )

Avignon 4 jours d’arrêt…

   

Nous nous mettons en route vers Montboucher proche de Montélimar.
Gérard a crée un forum sur les écovillages.
On le croise à bord de son vélo électrique, il nous accueille chez lui.

La cinquantaine, dynamique, sa maison est déjà équipée de panneaux solaires et d’un récupérateur d’eau de pluie. Son potager est en préparation.
On passe une excellente soirée à parler de nous et à refaire le monde.

    Gérard nous envoie le lendemain à Pont Saint Esprit chez une de ces amies.

    Lisa nous accueille à bras ouverts aussi.
Une femme très active elle aussi. Guide de montagne, spéléo, infirmière, elle envisage de construire sa maison en paille pour y faire un gîte écolo.
Elle me fait beaucoup réfléchir sur la façon de faire passer le message écologiste sans bloquer, sans culpabiliser. Ca fait longtemps que je me questionne là dessus.
Prêcher des convaincus ne sert à rien et prêcher trop fort fait fuir.

    Elle me donne les coordonnées d’un sage (pierre Rabhi) qui a construit son écovillage (voir dans les liens terre et humanisme) en Ardèche. Il a aussi des projets au Maroc, au Sénégal et au Mali.

Terre et humanisme :
« Nous entendons par sécurité alimentaire celle que les communautés humaines assurent par elles-mêmes et sur leur territoire, et non les aides artificielles qui mettent certains pays en situation de dépendance vis-à-vis d'une charité aléatoire, contraire à la dignité d'être humain, debout et responsable...»
Pierre Rabhi

Leur étique :
- Le souci des plus démunis
- Tenir compte de la volonté et des besoins exprimés par les populations sans leur imposer notre représentation de la vie et du bien-être. Chaque communauté humaine devant assumer elle-même son destin, Terre & Humanisme refuse la posture de sauveur ou de secouriste et n'intervient que sur sollicitation des communautés et quand d'après les besoins qu'elles ont elles-mêmes défini.
- Un inventaire positif des ressources et le respect des traditions, modes de vie, moyens et besoins réels des populations
- Un enrichissement mutuel Nord-Sud, Sud-Nord, Sud-Sud

Tout à fait ce que je pense.
Hum, un signe du destin. Je vais les contacter.

    Comme la veille avec Gérard nous quittons Lisa le cœur un peu serré.
Là aussi il faudra revenir. C’est drôle de voir comment on crée des parenthèses dans la vie des gens. Je crois qu’ils aiment ça.

Prochaine étape : Dieulefit.

Un ami de Ben peut nous accueillir chez sa mère.
En chemin on s’arrête chez un potier. Un artiste originaire du Laos. Il nous offre le thé et les tasses qui vont avec.

« Dieulefit et nous aussi »

Une nuit au chaud ça fait du bien quand même